La Tunisie : Mahdia
Excursion du jour : Mahdia, située au bord de la mer.
Madhya est une ville côtière tunisienne située au centre-est du pays, à environ 200 kilomètres au sud de la capitale Tunis. Chef-lieu du gouvernorat du même nom, elle constitue une municipalité comptant 51 833 habitants en 20142.
Construite à l'origine sur une presqu'île de 1 400 mètres de longueur sur 500 mètres de largeur, elle abrite l'un des premiers ports de pêche du pays.
Des sacs pleins de légumes secs et de céréales qui sont vendus au détail voisinent avec les épices, dont les couleurs chatoyantes et les parfums donnent un charme unique au marché.Mais le plus beau marché est celui au poisson où la pêche du jour (ou de la nuit plutôt, faite au lamparo) étale les poisons nacrés dans l’odeur iodée de la mer.
Daurades, bonites,…
fritures de rougets,
petits requins émissoles,
saumonette, encornets
loup (bar chez nous) se trouvent en abondance et ne demande qu’à être dégustés grillés ou en soupe ou en délicieux couscous au poisson !
A l’ombre de très vieux ficus, les terrasses des cafés incitent à s’asseoir pour déguster le fameux thé à la menthe.
Un passage voûté mène à la médina, vieux quartier marchand de chaque ville tunisienne.
Les ruelles ombreuses s’ouvrent sur le bleu lumineux de la mer.
Porte d’un bain maure, ( hammam), terme venant de l’Espagne musulmane d’El Andalous, simple et ancienne ou moderne et plus luxueuse :
Ce beau magasin de tapis s’orne de jalousies à moucharabieh, système de ventilation ingénieux préservant l’ombre et facilitant le passage de l’air.
Au coin de la rue, un marchand d’éponges et de coquillages.
Bleu du ciel et bleu des volets…
La mosquée fatimide (Dynastie chiite ismaélienne qui régna en Afrique du Nord-Est (Ifriqiya) puis en Égypte, de 909 à 1171)de Mahdia, qui n’a pas de minaret, curieusement.
Explications trouvées dans le ribat :
On n’a pas pu visiter, c’était l’heure de la prière, mais on peut en dehors de ça.
La terrasse d’un salon de thé nous tend les bras pour le traditionnel thé à la menthe, servi de très haut, comme il se doit.Le front de mer longe la presqu’île vers le Ribat et le cimetière marin :
Restaurant en corniche :
La flore sauvage de la côte avec la couleur incroyable de la mer et du ciel.
Le ribat et les ruines de l’ancienne cité.
Le ribat, appelé aussi borj el Kébir (le grand fort) une forteresse, dotée d'un passage voûté et courbé menant dans une cour imposante, surveille depuis 1595 la pointe du cap Afrique.
Ce borj, encore appelé Kasbah, est une forteresse qui a été érigée à la fin du XVIe siècle à l’emplacement d’un ancien palais fatimide et est considéré comme l’un des plus beaux spécimens de l’architecture militaire ottomane.
Fondé sur un plan quadrangulaire et plus tard doté de bastions d’angles, l’édifice est ceint d’une puissante muraille à l’origine percée d’une seule entrée (après sa réaffectation à usage de prison, un autre accès y a été aménagé au XIXe siècle). Cette porte donne accès, par un passage voûté et coudé, à une cour sur laquelle donnent des salles, voûtées elles aussi.
A l’angle sud-est de cette cour, un oratoire de construction antérieure qui a été sauvegardé et intégré dans l’édifice.
Du chemin de ronde aménagé en terrasse, on a une très belle vue sur l’extrémité du promontoire de Cap Mahdia et, plus près du monument, sur le bassin d’un port antique que certains spécialistes font remonter à l’époque punique.
Au pied des murailles, un cimetière marin empli de fleurs sauvages
La cour et le chemin de ronde :
Un des petits postes de garde d’angle :
La ville de l’autre côté de la presqu’île :
Vue sur le cimetière et le port antique qu’on ferait remonter à l’époque punique.
Débris de colonnes de marbres venant de l’ancienne cité.
Vers les rochers du rivage où se voient encore les traces de l’ancienne cité précédent l’écume des vagues
Le port antique, de forme rectangulaire, avec un chenal d’entrée dans un angle. Des bateaux de pêche s’y abritent encore.
Le cothon désigne une installation portuaire phénicienne et punique. Les cothons conservés laissent apparaître des bassins artificiels creusés reliés à la mer par un chenal.
Réussir à attraper l’écume de la vague qui vient de se briser sur les rochers, juste au moment où nous reprenons la voiture pour rentrer.
A la sortie d’un village traversé, où on s’arrête faire une course, ce témoignage émouvant de la compassion tunisienne pour la France le 13 novembre 2015
Balade superbe ! Paysage magnifique, lumière incroyable, quel beau pays !