2013 Chateau de Hikone, jardin de Genkyu-en

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Le château de Hikone fut achevé en 1622.
Quand l'ère Meiji commence en 1868, de nombreux châteaux sont destinés à la destruction et c'est seulement à la demande de l'Empereur qui voyage dans la région qu’il est conservé intact. Il subsiste de nos jours comme un des plus anciens châteaux originaux construits au Japon. Le donjon principal du château de Hikone a été désigné trésor national, d'autres parties ont été désignées importants éléments de la culture nationale.
il est ceint de fossé et de murs de soutènement en énormes pierres qu’on dirait seulement posées les unes sur les autres !

Tenbin Yagura, « important élément de la culture nationale » donnant l’accès au château.

Le donjon du château, trésor national.

C’est déjà le soir !

Le lac Biwa est le plus grand des lacs d'eau douce du Japon, dans la préfecture de Shiga, au nord-est de  Kyōto. En raison de sa proximité des anciennes capitales de Nara et Kyōto, le lac est souvent cité dans la littérature japonaise, en particulier la poésie et les récits de batailles.
(Sekigahara est proche !)
Il tire son nom du biwa (琵琶), instrument à corde japonais d'origine chinoise dont il aurait plus ou
moins la forme !

La charpente du donjon, faite d’un entrelacs de troncs dans leur forme originelle.

Certainement un seigneur du lieu, peut-être membre du clan Li,ou le frère de Tokugawa Ieyasu à qui il a été donné :

Descente vers les jardins. je suis toujours étonnée par ces murailles !

Les jardins sont de l’autre côté des fossés, le donjon n’étant jamais le lieu d’habitation du seigneur.

La lumière baisse, le crépuscule est tôt au Japon, et nous sommes en octobre !

Le donjon, comme toujours perché sur un sommet.

Le magnifique jardin du Genkyu-en  faisait partie d'un grand ensemble de palais, de pavillons de thé et de jardin, construits pour la visite des shoguns dans la ville de Hikone. Réalisé en 1677 pour reproduire les jardins du palais de l'empereur Genso de la dynastie Tang en Chine il se compose autour d’un étang de petites éminences recouvertes d'arbres qui se reflètent dans l'eau. Au centre se trouvent les pavillons du Hosho-dai, ensemble de petits bâtiments aux toits de chaumes, les pieds dans l'eau, qui servaient de pavillons de thé pour la famille Li lorsque les autorités du Japon venaient à Hikone. C’est sans doute l'un des plus beaux jardin du Japon, avec ses nombreux pins qui se reflètent dans l'eau de son étang.

C’est l’heure du départ…

Le lendemain je reprenais l’avion pour la France… que de beaux souvenirs, que de moments de bonheur, grâce à ALJ !

2013 Ômihachiman, la ville des marchands au bord du lac Biwa...

2013, excursion vers le lac Biwa et la première étape est la ville de Ômihachiman.

Vivre le Japon :

Ancienne ville de marchands et de guerriers, Ômihachiman cultive désormais une image de cité de canaux paisible. Une belle excursion depuis Kyoto.Ômihachiman doit son existence à Toyotomi Hidetsugu qui y fonda un château qui n’existe plus aujourd’hui et utilisa les fossés pour créer un réseau de canaux.
Pendant des siècles la ville sur le lac Biwa s’est développée comme un centre de commerce.
Une activité fiévreuse régnait le long de ses canaux, de ses entrepôts blancs et de ses rues marchandes. Les guerriers ont disparu, les marchands sont partis, reste la beauté d’une ville intacte.

La province d’Ômi est devenue la préfecture de Shiga. La ville d’Ômihachiman possède une industrie, ou plutôt un artisanat vraiment typique : les tuiles çar on trouve dans la région l’argile qui donne les tuiles si particulières aux maisons japonaises, par leur forme et les décorations des toitures. Il y a même le musée kawara de la tuile :

Les tuiles usées ou ratées sont utilisées sur le sol, en pavage ou en décoration :

le faîte des toits s’ornent d’une garniture, de dessin traditionnel mais aussi de style moderne :

Objets en attente de cuisson :

et une fois cuits,l’argile prend cette couleur d’argent sombre :

Le long des canaux, les anciens entrepôts blancs, et les maisons des marchands gardent l’image du passé.

Un téléphérique permet de monter dans la montagne proche, pour jouir de la vue sur la ville et le lac.

le lac la ville  et la campagne environnante :

L’automne est là :

Retour à Omihachiman, et sas canaux.

Dans le centre-ville vous retrouverez l’atmosphère d’une ville marchande de l’époque Edo avec des nombreuses maisons de grands marchands et les inévitables entrepôts blancs.

La majorité sont répartis le long des canaux et de la rue Hachimanbori. Certaines de ces maisons, vieilles de 4 siècles, sont visibles, en particulier la maison de Nishikawa Jingoro, un ancien grand marchand de riz.

Plafonds en lames de bambou :

Souvenir des marchands :

Le musée de la ville présente ses éléments de la vie quotidienne, simple et frugale des marchands.

La suite de la journée était la visite du château de Hikone, et de son beau jardin, objet de la prochaine note !

2013 : "C'est beau une ville, la nuit !" Tokyo

Suite de la journée  : revoilà le Rainbow Bridge de nuit !

Dans les très grands immeubles il y a souvent des salons panoramiques, notre guide nous y fait monter (je ne me souviens plus du quel il s’agit, mais on aperçoit le Rainbow bridge et la grande roue d’Odaiba.

Bien sûr c’est à travers les verrières, pas question d’être dehors !

Le belvédère sert de salle de cérémonie de mariage, d’où la déco de la verrière :

La ligne du monorail, train sans conducteur. Quand vous êtes assis juste à l'avant et que vous zigzaguez entre les tours, c’est assez impressionnant !

Exposition de la combinaison d’un astronaute japonais, mais je ne peux dire lequel il y en a eu quand même 12 ! En faisant mes recherches j’ai été fort surprise du nombre de pays et partant d’hommes qui se sont baladés dans l’espace !

Nous sommes maintenant dans le quartier de la gare de Tokyo, qui fut bâtie lors de l’ère Meiji ce qui explique son style européen, car tout devait ressembler à l’Europe, que les japonais découvraient !
Kanpaï :
Édifice construit à cheval sur les ères Meiji et Taisho, la gare de Tokyo est avant tout une légende architecturale à l'européenne (signée de Kingo Tatsuno) qui a mobilisé 740.000 travailleurs et plus de huit millions de ses fameuses briques rouges. À son ouverture en 1914 sous le nom de "gare centrale", après six ans de travaux, seules quatre lignes la constituaient et 4.600 passagers la traversaient chaque jour.

Bâtiment symbolique avec sa façade typique, son dôme et ses ornements intérieurs furent endommagés à deux reprises : par le grand tremblement de terre du Kanto en 1923 (sensiblement), puis surtout par les bombardements de la seconde Guerre Mondiale. Elle connut également deux assassinats de Premiers Ministres japonais au cours de son histoire.

Malgré sa reconstruction en 1947 avec la perte d'un étage, c'est une véritable restauration, décidée au début du XXIe siècle, qui permit de lui redonner son éclat d'antan. La rénovation côté Marunouchi ainsi que la mise aux normes antisismiques, achevée en octobre 2012 après cinq ans de travaux, aura coûté 75 milliards de Yens (~616 millions d'euros). À l'opposé, Yaesu au "sud" connaît elle aussi sa réhabilitation, avec différents immeubles et passages en cours de construction autour d'immenses verrières.

Nous sommes remontés dans un autre immeuble (à noter que les immeubles contemporains de la gare sont bas car il était interdit de rien construire qui soit plus haut que le Palais impérial,mais quelqu’un un jour a trouvé moyen de contourner ça et maintenant, croyez-moi, ça dépasse !! )

Un shinkansen au départ…

L’amour des Japonais pour la gastronomie française se retrouve souvent dans les enseignes

Et maintenant la partie non la plus intéressante mais la plus savoureuse de l’excursion : le repas dans un restaurant traditionnel !!

Chawan-mushi (flan salé souvent avec poulet, je le préfère avec du poisson.)

Les sashimis et des crudités :

La suite du repas toujours aussi parfaitement présenté et délicieux :

Les udons, grosses nouilles, un régal !

Voilà une magnifique conclusion à une journée fort bien remplie !