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Kôji FUKADA "Le soupir des vagues" ...Fantastique évanescent ...

 

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Le soupir des vagues rythme la vie, indifférent et éternel...

Kōji Fukada (深田 晃司, Fukada Kōji?), né le 5 janvier 1980, est un réalisateur, scénariste, monteur et producteur japonais.

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Déjà à lire ces lignes il apparaît que Fukada Kôji maîtrise tous les domaine de la conception d’un film ! Sa réputation est grandissante, et on le dit « apportant un vent nouveaux après les quatre K » Je ne sais pas qui sont les 4 K, je suppose qu’il doit y avoir Kurosawa Kiyoshi et Kore-eda Hirokazu… 

Wikipedia :

Aux côtés de TOMITA Katsuya et HAMMAGUCHI Ryusuke, FUKADA Kôji incarne une nouvelle génération de cinéastes japonais. 

Il est également engagé pour la défense et la promotion de la diversité culturelle, il a notamment créé avec d’autres professionnels du cinéma la Independent Cinema Guild, espace de réflexion sur les modalités du financement du cinéma indépendant au Japon.

Le 15 juin 2018, Kōji Fukada reçoit les insignes de Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres des mains de M. Laurent Pic, ambassadeur de France au Japon.

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Kôji FUKADA tourne Le Soupir des vagues (海を駆ける, Umi o kakeru, 2018) en Indonésie.

L'histoire : La population d'un village recueille un jeune homme rejeté par la mer qui semble japonais mais ne dit pas un mot. 

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Distribution :

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Mon avis :

Je n'ai vu que ce film de lui pour le moment, le titre me fascinait !

J’ai aimé ce film, son incertitude, sa beauté plastique, la jonction délicate entre le fantastique (léger, à peine perceptible) et la réalité (le souvenir indélébile du tsunami et la façon éternelle dont l’adolescence découvre l’amour…)

Le film se passe en Indonésie, on y parle donc la langue locale, l’anglais ou le japonais et déjà la fluidité de ce mélange de langue est un premier aspect de la fluidité du récit. Un homme est découvert inanimé sur une plage… on le pense japonais… Il ne parle pas… il a des pouvoirs étranges…

Sont-ils bons ? On peut le croire. Sont-ils mauvais ? Sans doute, mais c’est surtout que le Bon et le Méchant de nos habitudes ne lui vont pas du tout, il agit d’après sa propre règle que personne ne connaît. Il peut ranimer une fleur ou tuer une femme…

Certains critiques y ont vu la figuration d’une entité de la Nature qui agit sur l’Humain sans aucune empathie ou sentiment (on revient aux tsunami indonésien ou japonais…) 
Ce film laisse dans l’interrogation, et cependant  sans la frustration de l’incompréhension. 

Je me suis offert un coffret de 5 films de FUKADA, donc je viendrai ici régulièrement compléter  mon avis ! 

Au revoir l'été :

Synopsis :

Noriko a échoué à son entrée à l’université et elle doit réviser pour retenter l’examen. Elle part avec sa tante Mikie, qui doit elle-même travailler sur une  traduction d’un roman indonésien, chez une parente dans la ville de son enfance. Elle va rencontrer l’ancien premier amour de Mikie, qui tient un « love hôtel » sa fille et son neveu. Celui-ci vient de Fukishima et sa famille vit depuis dans un logement de fortune. 

Ce que j’en ai pensé :

J’ai vraiment aimé ce film, son atmosphère, la beauté de ses images, la finesse et l’intelligence du scénario. je lis partout que c’est "Pauline à la plage" de Rohmer mais au Japon, et d’ailleurs il paraît que FUKUDA est un grand admirateur du cinéaste. Mais comme je n’ai rien vu de lui, sauf Lucchini en armure de fer-blanc,  je ne pourrais pas continuer la comparaison ! 
Mais j’aime le film en lui-même, l’intelligence avec laquelle FUKUDA laisse transparaître derrière la joliesse des amours adolescentes la cruauté et la bassesse des adultes. Il n’y a rien de tragique, aucun pathos, la caméra est d’une discrétion parfaite : par exemple elle filme seulement deux livres à l’arrière d’une voiture pendant la fin du dialogue du conducteur et de sa passagère, dialogue choquant par sa froideur cynique… 
Takashi vient de Fukushima, mais il ne faut pas attendre le moindre larmoiement là dessus, au contraire, l’interview à contre-courant du jeune homme est même assez comique ! 
Au long du film, au fur et à mesure que le cinéaste nous fait comprendre et aimer les adolescents, il nous montre les adultes comme endurcis, froids et cyniques, et pourtant d’une grande banalité, ce qui est le pire, je crois. Et toujours la beauté des images d'un été radieux, dont on sent presque la chaleur, comme un contrepoint à la laideur banale des personnages.
Donc, en bref, je recommande vraiment ce film qui m’a donné maintenant l’envie de découvrir « Pauline à la plage » d’Eric Rohmer

déjà commentés :

Sayonara

http://lesacadosviolet.hautetfort.com/archive/2022/01/08/koji-fukada-sayonara-adieu-dans-le-calme-et-la-lumiere-d-une-6359291.html

Hospitalité :

http://lesacadosviolet.hautetfort.com/archive/2022/01/22/hospitalite-elle-peut-mener-a-de-mauvaises-surprises-6361822.html

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