Sur les pas d'Arthur : Tintagel, et ensuite St Ives
Ce jour-là la météo n’a pas été avec nous ! C’est sous un ciel bien bas que nous sommes arrivés à Tintagel, que tous les fervents du cycle Arthurien connaissent !
Dans la légende arthurienne, Tintagel est le lieu d’origine du roi Arthur. On trouve effectivement aux environs immédiats du village, sur le littoral rocheux, des ruines qui remontent peut être au Ve siècle, et appelées le « château d'Arthur »1.
Les fouilles entreprises dans les années 1930 par Ralegh Radford ont conclu à l'existence d'un monastère celtique et d'un comptoir marchand des Ve et VIe siècles aux environs du site d'un château du XIIe siècle. Certains archéologues contestent toutefois ces conclusions. On pense que l'endroit était un centre d'échange important avec le monde méditerranéen immédiatement après la chute de l'Empire romain. Des fouilles plus récentes ont permis de découvrir en 1998, la « Pierre d'Arthur.»
Il faut traverser le bourg pour aller vers les falaises et le site historique.
Le « Guinevere Pub »… La légende est bien exploitée !
Nous devons d’abord descendre une route très en pente et je frémis en pensant qu’il faudra la remonter !! Nous cherchons l’entrée payante pour les ruines du château, mais nous avons le choix entre à gauche vers une église sur la hauteur, gratuite, à droite vers le château. L’un d’entre nous ayant envie de l’église, le groupe se scinde et en route vers l’église !
Nous sommes dans la Cornouailles des rocs et des landes, les paysages sont magnifiques !
De l’autre côté du ravin profond, les ruines du château, prises au zoom :
Plus on s’élève vers l’église plus la vue sur les falaises et l’océan est sublime ! Le cap (quasiment une île) où se trouve le château. Les ruines se confondent avec le granit !
La couleur vert turquoise de la mer observée par temps chaud et forte lumière solaire(pas vraiment le cas aujourd’hui !! ^^) est due aux particules de cuivre contenues dans le sable d'ardoise.
Une fois sur le plateau on a un joli aperçu du village :
L'église St Materiana est l’église paroissiale (bonjour la balade pour la messe du dimanche matin !! ) sans doute du 11è ou début du 12é siècle. Elle est de style normand, a influences saxonnes, tandis que la tour peut être datée du 13ème ou 15ème siècle. Une pierre romaine portant le nom de l'empereur Licinius (vers 324) laisse supposer la présence d’un camp romain dans les environs.
https://en.wikipedia.org/wiki/St_Materiana%27s_Church,_Tintagel
Une dame s’est assise et joue de la harpe celtique, instant magique… Mais je ne suis pas arrivée à faire une video, et j’étais trop loin pour le son, de toutes façons !
Autour de l’église, un cimetière, sur la lande face à l’Océan, so romantic !!
Un peu de culture (merci Wikipedia !)
La croix celtique ou croix nimbée est une croix dans laquelle s'inscrit un anneau. Elle est le symbole caractéristique du christianisme celtique. Les branches de la croix dépassent toujours de l'anneau, et sur les représentations les plus détaillées, le cercle est en retrait par rapport à la croix. L'utilisation chrétienne combine une croix latine (croix à jambe inférieure plus longue que les autres) avec le cercle, tandis que les autres utilisations (symboliques, politiques, etc.) sont basées sur une croix régulière (chaque branche de la croix a une longueur identique).
Le nom de croix celtique appliqué au dessin symbolique composé d'un cercle et d'une croix (les branches de la croix dépassant les bords du cercle) tient au fait que l'on trouve couramment des monuments de la sorte dans les cimetières d'Irlande et partout dans la campagne irlandaise. Elle est aussi appelée croix eucharistique dans les milieux catholiques, le cercle symbolisant la Sainte Hostie.
Cette représentation de croix est utilisée pour les hautes croix, populaires en Irlande et dont quelques exemplaires existent en France (Normandie, Limousin, etc.). L'utilisation du cercle semblait initialement destiné à consolider les branches de la croix, avant de devenir un motif décoratif en lui-même.
Les murs d’ardoises très typiques, la région étant riche en ardoises du Dévonien…
Voici le chemin pour aller au château ! Il nous faut d’abord redescendre puis attaquer ce parcours !
Eh bien nous avons déclaré forfait, de plus il s’est mis à pleuvoir sérieusement ! Nous avons quand même pu voir la grotte de Merlin et prendre quelques jolies vue des rochers et du petit ruisseau :
Avec un peu de mal on réussit à trouver une place (il y a un monde fou, la salle est petite et je peux déguster un met cornique typique, un genre de pâté :
je n’arrive pas à savoir exactement ce qu’il y a dedans, de la viande d’agneau, sans doute, des épinards, et sans doute de la menthe, mais pas beaucoup car j’aurais détesté et là je l’ai mangé avec plaisir !
Une nouvelle version du fish and ships !
Nous sommes alors remontés au village par la navette motorisée (un gros 4x4) qui nous a évité pour 2 L de refaire la grimpette !!
Il pleuvait à torrent, et nous avons repris la voiture, avec l’intention de faire une halte à St Ives :
Autrefois un port de pêche, St Ives est devenu une station balnéaire et un lieu réputé pour ses nombreux artistes dont on retrouve des œuvres dans le musée local, la Tate St Ives.
Selon la légende, les origines de la ville sont attribuées à la venue de la sainte Irlandaise Ia de Cornouailles au Ve siècle apr. J.-C. L'église de St Ives porte le nom de la sainte et le nom même de St Ives proviendrait d'une version déformée de son nom.
Virginia Woolf passait ses vacances à St Ives, lorsqu'elle était enfant. La région a été source d'inspiration pour son roman La Promenade au phare (1927). Le phare du roman est situé sur l'île de Godrevy.
Une fois de plus il faut descendre un bon raidillon !! Et toujours des fleurs !
Balade dans la ville en direction de la mer et du port :
La plage est superbe, le sable jaune d’or et la mer turquoise !
e ciel sombre rend le contraste saisissant !
Il n’y avait pas de soleil, mais ce genre de paysage est encore plus beau avec le ciel gris !
L’eau était limpide :
Un sculpteur… sur sable !
Nous n’avons pas fait l’escalade de la petite colline mais le zoom y a suppléé !
Le soleil perce sur les vagues de la marée montante :
Et c’est en repartant que l’embrayage de la voiture de location nous a lâchés !!! Donc ça a quelque peu modifié le programme !! Pas de photo du repas du soir, car on a attendu des heures un dépanneur pour finir par être hébergés par un gentil monsieur qui par chance connaissait un taxi qui avait un minibus (on était 6 !) et en rentrant on a juste fait une dînette et au lit !!