L'île d'Orléans et la chute Montmorency.
Le Routard :
L’île d'Orléans fut l'un des premiers foyers de peuplement français au XVIe siècle. Son paysage fait parfois penser à la Normandie : maisons de pierre, champs verdoyants, vieilles fermes, églises... L'île d'Orléans a gardé sa vocation agricole : goûtez à son cidre et à ses fraises. Elle n'est reliée au continent que depuis 1935. L'île d'Orléans est un lieu de villégiature très agréable. Il est possible d'en faire le tour à vélo (67 km).
Quand on voit l’île depuis Québec, on croit que c’est l’autre rive du Saint-Laurant, mais pas du tout !
Les maisons que nous avons vues au cours de la promenade me font plus penser au Maine (américain) qu’à la Normandie, mais c’est bien joli quand même !Une promenade longe la côte jalonnée de bancs pour admirer la vue sur Québec :
Le pont par lequel nous sommes venus et par lequel nous repartons en direction de la chute Montmorency, qui se trouve tout à côté de la sortie.
La chute Montmorency (parfois chutes, au pluriel) est une chute d'eau située à l'embouchure de la rivière Montmorency, où celle-ci se déverse par le rivage en falaise dans le fleuve Saint-Laurent, vis-à-vis de l'extrémité ouest de l'Île d'Orléans. La chute, d'une hauteur de 83 mètres, est la plus haute de la province du Québec et dépasse de trente mètres les chutes du Niagara. La profondeur du bassin au pied de la chute est de dix-sept mètres.
La chute est située à l'intérieur du Parc de la Chute-Montmorency,.Un pont suspendu offrant un point de vue spectaculaire relie les deux côtés du parc. Il y a également un téléphérique qui transporte les visiteurs entre la base et le sommet de la chute.
Accumulation de bois arrachés par la rivière qui stagnent dans un angle éloigné des courants.
à la verticale de la chute sur la passerelle :
Le Grand Sault :
Le site bien aménagé dont un escalier de 487 marches, permet différents poins de vue. L’état ayant été très sec, (on était en août) le débit d’eau était paraît-il très diminué.
Au bas des marches une terrasse permet d’ se rendre mieux compte de la hauteur !
Le plus beau spectacle, c’est en hiver : les chutes ne gèlent pas en entier, le débit est trop fort, mais les embruns se changent en flocons de neige et s’entassent sur le bassin gelé, formant le Pain de Sucre, que les Québécois aiment à escalader ! (Ceux qui ont lu Angélique à Québec savent tout ça ! )
Nous verrons d’autres chutes, celles du Niagara, mais la chute Montmorency est déjà un très beau spectacle !