Lovelike the galaxy...Amour, vengeance, complots, amitié et bataille, tout y est... avec quelque slongueurs !
Le chemin sera long et douloureux...
Love like the galaxy
(Wikipedia)
Distribution
Wu Lei dans le rôle de Ling Buyi / zisheng(vu dans Nirvana in fire, The long ballad, Nothing but you...
Zhao Lusi : Cheng Shaoshang/Nianiao vue dans "The long ballad"...
Guo Tao dans le rôle de Cheng Shi, le père, Marquis Quling et Zeng Li ( la mère)
Bao Jianfeng dans le rôle de l'empereur Wen
Tong Lei dans le rôle de l'impératrice Xuan
Cao Xiwen en tant que consort Yue / Impératrice Yue
Li Yunrui dans le rôle de Yuan Shen / Shanjian
Yu Cheng'en dans le rôle de Lou Yao
Synopsis
L'histoire tourne autour de Cheng Shaoshang, qui a été laissée par ses parents quand ils sont entrés en guerre. En conséquence, elle a été élevée par sa tante et sa grand mère, détestables, qui l’ont laissée ignorante. Afin de se protéger des abus et des mauvais traitements constants, elle s'est développé une belle débrouillardise, et aussi un caractère têtu porté au cynisme !
L'intrigue commence avec le retour des parents de Shaoshang. Au début, elle espère que sa vie s'améliorera après leur réunion. Toutefois, des années d'éloignement ont rendu difficile pour eux de devenir une famille. Ayant manqué d'amour toute sa vie, Cheng Shaoshang est à la fois pragmatique et peu sûre d’elle quand il s'agit de s’ouvrir aux autres.
Elle rencontre bientôt le fils adoptif de l'empereur, Ling Buyi, qu'elle considère comme une personne froide et impitoyable. Cependant, cette notion change au fur et à mesure de ses constantes implications avec lui. Elle va involontairement pénétrer le mystère entourant sa famille et son identité.
Ce que j’en ai pensé :
J’ai aimé, j’ai passé un bon moment, il y a des scènes magnifiques, mais il y a malheureusement des ralentissements de rythmes assez pénibles ! ce qui tient l’histoire ce sont les personnages centraux. L’héroïne d’abord, parce qu’on lui fait jouer autre chose que la jeune dinde habituelle, parce qu’elle a du caractère, du répondant (ce qui la fait accuser du crime suprême de « désobéissance » !!! Moi qui croyais que savoir désobéir était une vertu supérieure !)une intelligence pragmatique (en creux on nous démontre que finalement apprendre par cœur Confucius et Mencius n’est pas si utile que ça, car si elle survit ce n’est certes pas à cause d’eux !). Elle se donne le droit de choisir sa vie. J’aime beaucoup la relation avec la mère, dont les principes éducatifs se heurtent sans cesse à la réalité de la nature de sa fille, et malgré ces heurts une affection profonde s’installe et perdure.
Le héros ensuite, sombre, froid, mais qui cache un feu intérieur… Bon, je ne suis pas du tout objective, j’adore l’acteur et le genre de personnage qu’il incarne, le bel et sombre inconnu classique… Heureusement que de temps en temps il se plante vis à vis de Niaoniao, et qu’une certaine froide cruauté empêche de le rendre irrésistible ! Dans l’ensemble il est assez classique comme écriture de personnage et c’est l’interprétation magistrale de WU Lei qui lui donne vie et crédibilité. De même Zhao Lusi est parfaite dans son rôle, sachant placer l’étincelle d’insolence ou de revanche dans son regard, lui évitant d’être l’héroïne douce que les autres espèrent ! Elle sait être juste et sincère quand il le faut, et en même temps figurer le calme de l’eau qui dort quand elle mijote de se venger des pimbêches de la Cour !
Dans les secondaires, j’aime la famille de NiaoNiao, même l’insupportable grand-mère, sauf que dans la première partie toutes leurs querelles prennent trop de place et ça m’ a fait bâiller plusieurs fois ! J’aime aussi le triumvirat Empererur/Concubine/Impératrice, qui ne tombe jamais dans la guimauve(l’amertume pointe ici et là !) mais reste d’une belle humanité par delà les circonstances.
J’ai beaucoup aimé le personnage du vice-ministre de la Justice, pédant arrogant insupportable au début évoluant au fil de l’histoire vers un comportement juste, et chaleureux.
Alors, il faut quand même parler des défauts narratifs, du timing incroyable de Zisheng qui arrive toujours pile au bon moment (mais ça donne de si belles scènes !) de l’épisode incontournable de la chute d’une falaise (2 fois ici !) mais après tout c’est une caractéristique du genre, et même « Nirvana in fire » qui est pour moi le summum de la perfection dramaesque s’offre aussi sa falaise ! Je ne le reverrai peut-être pas, mais j’ai quand même passé un bon moment !