Lost - Pas d'île déserte, mais des âmes perdues cherchant la lumière, ou simplement la paix du cœur.
Il n'ont rien en commun, en apparence, mais le mal être et la douleur les rapprochent...
Lost
Profile
Drama: Lost / No Longer Human / Human Disqualification (literal title)
Revised romanization: Ingansilgyeok
Hangul: 인간실격
Director: Hur Jin-Ho Pas mal de film, mais 1er drama
Writer: Kim Ji-Hye Pareil
Network: JTBC
Episodes: 16
Release Date: September 4 - October 24, 2021
Runtime: Saturday & Sunday 22:30
Language: Korean
Country: South Korea
Pas trouvé de plate-forme qui le donne en sous-titres français.
Distribution :
Jeon Do Yeon (Lee Bu Jung) vue dans les films A man and a Woman, The House maid, mais aucun de ses dramas.
Ryoo Joon Yeol (Lee kang Jae) vu dans Reply 88…Mais à suivre !!
Park Byung Eun (Jin Jung So) vu dans les films Illang : the wolf brigade, A man and a Woman, et les dramas Kingdom2, What’s wrong with secretary Kim, Because this is my first life, Woman with a suitcase, Road N°1…
Kim Hyo Jin (Kyung Eun) vue dans le film Woochi et le drama Private lives…
Park In Hwan (père de Bu Jung) vu dans le film Exit, et les damas Navillera, Mad Dog, Hello my teacher,…
Shin Shin Ae (la belle-mère de Bu Jung) vue dans le film Extreme job, et les dramas Hometown cha cha cha, Romance town…
Yoo Su Bin (Just, l’ami de Kang Jae) vu dans les films Exit, Along with the gods : the two worlds et les dramas Start up, Crash landing on you, Special labor inspector Jo, Live, Prison playbook
Jo Eun Ji (Soon Kyu, sa sœur) vue dans les dramas Oh,my Venus, Beating again, Personal taste, …
Son Na Eun(Kang Min Jung) vue dans rien d’autre
Park Ji Young(L’actrice Jong A Ran) vue dans le film The housemaid, et les dramas Wok of love, Falsify, Moon lovers, Jealousy incarnate, The fugitive of Joseon, …
Ryoo Ji Hoon (SeoJong Hoon, patron du club d’hôtes « Akira » n’a fait que « lost » et un film…
Synopsis :
On ne peut rien raconter, car on ne comprend toute l’histoire que quand elle est finie… On peut dire que nous allons suivre deux personnes, une femme de 40 ans, Bu Jung, qui traîne une dépression, un mal-être profond dont on comprendra peu à peu les causes. L’autre personnage est un jeune homme de 27 ans, Lee Kang Jae, qui vend son temps (et peut-être sa personne) pour figurer dans des cérémonies, des rencontres, jouer les petits-amis, ou les amis ou les collègues… ou plus, non si affinités mais si monnaie ! Il travaille pour son compte, mais il a fait partie du club d’hôtes « Akira » qu’il a quitté maintenant…
Le hasard (le Destin ? ) les mettra en présence une fois, puis une autre, puis encore une autre et puis les rencontres deviendront voulues et recherchées…
Ce que j’en ai pensé :
Ce drama m’a peu à peu envahie et retenue devant mon écran, puis a empli mon esprit d’interrogations, et mon cœur d’empathie…
Les personnages sont nombreux, leur relation pas évidentes, il n’est pas simple d’y entrer, surtout qu’on entend souvent la voix intérieure d’une femme qui nous parle d’elle et de ses angoisses pendant que nous voyons vivre d’autres gens, ou que des textos d’autres téléphones s’affichent… Mais dès le 2è épisode j’y étais, et quand la voix de Bu Jung parlait, c’était comme si c’était dans ma tête, et que je me promenais, invisible, parmi les gens de l’histoire…
Les personnages sont différents des stéréotypes habituels. La belle-mère part pour être odieuse (classique ! ) puis va révéler une profonde générosité et une vraie bonté, mais elle ne devient pas un ange, elle est toujours casse-pied et continue à trouver sa belle-fille indigne de son fils !
Le personnage qui m’a fascinée, c’est Kang Jae, qui s’est construit une armure de cynisme, pour qui l’amour ne se mesure que par l’argent qu’on dépense pour lui, jusqu’au jour où son cœur se réveille en entendant sangloter une inconnue dans un bus… Et que la bonté simple d'un vieil homme le touchera...
Petit à petit, une relation de confiance s’établira entre Bu Jung et Kang Jae, qui va se muer en amour… Mais rien à voir avec la romance habituelle, il est difficile de définir leur relation sans l’abîmer, tant elle est décrite avec délicatesse, presque sans mots, sauf quand chacun finit par confier à l’autre ce qui lui est le plus lourd à porter, mais sans définir leur sentiment l’un envers l’autre…
Nous suivons cette évolution, entrelacée avec les histoires des autres personnages, le père de Bu Jung (remarquable Park In Hwan) sa belle-mère, son mari, et d’autres encore, elle fait comme un fil d’or qui court dans une tapisserie multicolore…
Les personnages côtoient des gens qui se font d’eux l’idée vulgaire habituelle d’une relation entre une femme mariée et un jeune homme, mais comme ils sont loin de la vérité ! Seul le chef du club d’hôtes a un éclair de lumière « si ça se trouve ces deux-là s’aimaient… »et la trivialité basse de ces pensées et jugements ne fait que mieux faire ressortir la beauté pure et claire de ce qu’éprouvent ces deux êtres qui émergent peu à peu de leur enfer.
Les acteurs sont parfaits, on sent chez Jeon Do Yeon le poids de la douleur, mais une colère couve, elle se tient constamment au bord du gouffre qui l’attire de plus en plus. Ryoo Jeoon Jeol incarne avec justesse un homme cadenassé, cynique et qui se pense froid et détaché mais qui pourtant tendra la main à Bu Jung, presque malgré lui. Park Byung Eun est l’homme à l’âme droite mais au cœur très tourmenté par un amour ancien, personnage discret, mais si attachant.
La fin… magnifique, déchirante, mais paisible, douloureuse, mais apaisée, souriante sous les étoiles… Elle ne pouvait pas être autrement, et pourtant elle nous laisse assoiffés du désir inassouvi des héros, et éblouis par leur acceptation paisible de la situation où le Destin les a menés. C’est la sublimation parfaite de l’amour, dont seulement savoir qu’il existe suffit à illuminer la vie.
Bref, j’arrête, parce que sauf à faire plein de spoilers, je ne peux rien dire de plus. Alors si vous n’aimez que la romance classique, laissez tomber ! Rien de classique là dedans. Le drama a été tourné en pensant « cinéma » c’est en fait un très long film… Mais quel film !