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Japon 2015 : Shirakawa-go

Nous somme partis de Kanazawa en bus vers le village de Shirakawa-go, ce qui nous a permis de vraiment apprécier les paysages japonais, la montagne et ses  forêts ! Allez ! Un petit tour chez Totoro !

Shirakawa-go

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Là commencent les montagnes, la route grimpe en lacets serrés avec des tunnels

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En fait, Shirakawa-go c'est le nom d’une zone dans la vallée de la rivière de Shogawa, classée au patrimoine de l’UNESCO, préfecture de Gifu. Shirakawago et la région voisine de Gokayama compte plusieurs villages classés devenus des symboles du patrimoine rural japonais : Ogimachi, Suganuma ou encore Ainokura.
Le plus visité est Ogimachi, car le plus accessible.

Shirakawa-go

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Ogimachi est composé de 110 chaumières, la plupart récupérées pour être sauvées lors de la construction d’un barrage, mais réellement habitées. Leur toit typique, très pentu figurerait des mains qui prient…

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Ils pleuvaient un peu, d’où quelques gouttes de pluie sur l’objectif !

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La cloche du temple :

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Je pense aussitôt à l’épouvantail du Château ambulant !

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Nous visitons maintenant une maison, habitée, la demeure de la riche famille Wada Wada
Vivre le Japon
Ces habitations sont construites selon le style gassho-zukuri propre à la région. On reconnaît ce style aux hauts toits de chaumes qui ressemblent à des mains jointes pour la prière. Les intérieurs sont tout en bois, centrés autour d’un foyer et faits pour résister aux fortes chutes de neige de l’hiver. Les demeures familiales de Shirakawago furent préservées dans leur état d'origine depuis près de 250 ans.

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Un linteau de porte

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L’autel bouddhiste de la famille.

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Kanpaï :
Ces vastes fermes en bois -certaines ont plus de 250 ans- sont uniques au Japon. Ce style de construction permet de supporter des chutes de neige très abondantes dans cette région. Elles abritaient plusieurs générations sur quatre niveaux ouverts autour d'un seul foyer au rez de chaussée. La montagne rendait difficile la production traditionnelle du riz. Les fermiers se tournèrent d'abord vers la production de papier car on trouve du mûrier à l'état naturel et en abondance dans cette zone. La région était connue pour la qualité de son papier washi. Puis ce fut la culture du vers à soie. L'élevage des vers et le stockage des feuilles de mûriers contribuèrent au développement des gasso-zukuri où ces activités occupaient le haut de la maison, la chaleur du foyer gardant aussi le chaume au sec.
 La charpente : une pancarte explique que la poutre est taillée dans un cèdre dont la base s’est incurvée au fil des ans sous le poids de la neige.

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Vue sur le foyer central depuis une chambre au premier étage :

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Nous voilà dans le grenier, dont toute la charpente n’est faite que de poutres liées de cordes en paille de riz.

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Le sol à claire-voie, pour permettre à la chaleur de monter, et aussi à la fumée qui empêche les insectes de détruire la toiture !

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Vue sur le petit canal qui longe la maison depuis le grenier :

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Extérieur  de la maison :

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Ici, on entend surtout le chant des oiseaux, et le bruit de la rivière coulant sur ses galets.

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Par un chemin fermé en hiver (nous sommes dans le Pays de Neige), nous sommes montés vers un point de vue, et vraiment ça valait le coup !

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KAWABATA Yasunari,  Prix Nobel de Littérature « Pays de neige »
Le rideau des montagnes, à l'arrière-plan, déployait déjà les riches teintes de l'automne sous le soleil couchant, ses rousseurs et ses rouilles, devant lesquelles, pour Shimamura, cette unique touche d'un vert timide, paradoxalement, prenait la teinte même de la mort."

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Juste pour le fun, car bien sûr elles ne sont pas de moi :

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Nous redescendons ver le parking des bus

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Le sanctuaire Hachiman-jinja.
Japan Hoppers
Chaque année de septembre à octobre se tient le Doburoku Matsuri. Le doburoku est une sorte de sake doux fait avec du riz, du koji, et de l’eau. Le Doburoku Matsuri se tient pour prier pour des récoltes abondantes, la sécurité, et la paix dans le village; les visiteurs sont encouragés à essayer le doburoku.

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Par le pont suspendu nos regagnons le parking des bus, de l’autre côté de la rivière :

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J’ai vraiment ressenti l’impression d’avoir été transportée dans l'image d’un Japon rural ancien, resté intact depuis des lustres et immergé dans une nature vierge.

Nous avons repris le bus en fin d'après-midi, en direction de Takayama.

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