Painter of the wind, la passion de l'art dominant toutes les contraintes, plus forte que la vie même.
Cette peinture à l'ai si innocent, qualifiée d'obscène par les Bien-pensants, va mettre le Ministère des Arts en révolution et bouleverser plusieurs vies...
Painter of the wind
Profile
Drama: The Painter of Wind (English title) / Garden of the Wind (literal title)
Revised romanization: Baramui Hwawon
Hangul: 바람의 화원
Director: Jang Tae-Yoo,My love from the star, Tree with deep roots, Jin Hyeok Brilliant legacy, Prosecutor princess, City hunter, The master’s sun, Doctor Stranger,
Assistant Director: Choi Hyeong-Hun,(rien vu de lui) Song Ji-Won The king 2 hearts
Writer: Lee Eun-Young rien vu d’autre
Network: SBS
Episodes: 20
Release Date: September 24 - December 4, 2008
Runtime: Wed. & Thurs. 21:55
Language: Korean
Country: South Korea
Ni Viki, ni Netflix...
Distribution :
Park Shin Yang (Kim Hong Do) vu dans My lawyer Mr Joe,…
Moon Geun Young(Shin Yoon Bok) vue dans Catch the ghost, …
Ryoo Seung Ryong (Kim Jo Nyeon) vu dans le film « Extreme job »,et les dramas Kingdom 1 et 2, My love from the stars, Personal taste, IRIS…
Bae So Bin(le roi Jeong-Jo) vu dans The greatest wedding, Secret love, 49 days, Brilliant legacy, …
Lim Ji Eun (la reine Jung Soon) vue dans Big, Brain, …
Kim Eung Soo (Jang Byeok Su) vu dans Because this is my first life, Gunman in Joseon, The queen of office, Bridal mask, Tree with deep roots, Warrior back Dong Soo, Midas, China, The snow queen…
Moon Chae Won (Jeong Hyang) vue dans Flower of evil, Mama fairy and the Woodcutter, Good doctor, The princess’ man, Road N°1, Brilliant legacy, …
Ahn Suk Hwan(Shin Han Pyeong) Vu 150 fois, depuis le papa de Jandi dans BOF, le plus récent Was it love, le plus ancien vu My Girl (2006) et au hasard Chuno, Hong Gil Dong, Warrior Baek Dong Soo, Shine or go crazy, Six flying dragons…
Synopsis :
L’histoire commence dans le Ministère des Arts du royaume de Joseon, sous le règne du roi JeongJo, le fils du prince Sado (ceci a son importance) C’est l’académie la plus officielle où la peinture coréenne est codifiée et maîtrisée jusqu’au moindre coup de pinceau. L’un des jeunes élèves extrêmement doué, Shin Yoon Bok, a un esprit libre et peint tout ce qui lui semble en valoir la peine. Un jour de sortie commune (on fête le retour du printemps) Yoon Bok aperçoit dans un jardin, derrière un mur, une femme rêveuse et alanguie, tenant un chapeau de paille masculin… Il ne peut résister au charmes du tableau et le dessine… Mais il se trouve que la dame en question, qui n’est autre que la Reine-mère(grand-mère très jeune du Roi) qui était en galante compagnie, et quand elle se rend compte qu’un élève de l’école a vu quelque chose, la voilà partie en guerre pour récupérer le dessin non signé, puis en trouver l’auteur.
Pour réussir à deviner lequel des élèves a commis ce crime de lèse-majesté, on rappelle un peintre envoyé en exil depuis des années dans la montagne, Kim Hong Do, car lui seul a assez de talents et de psychologie. Ce que personne ne sait, sauf son père, professeur à l’Académie, et son frère aîné, également élève, c’est que Yoon Bok est en réalité une femme, crime encore pire que son dessin…
Tout ceci, c’est le premier épisode (1 h 20 quand même !) pour la suite, je vous conseille fortement de le regarder !!
Ce que j’en ai pensé :
J’en suis à ma 4è vision et je l’aime plus à chaque fois, je remarque plus de délicatesse et de finesse dans la réalisation à chaque fois, plus d’intelligence et de délicate ambiguïté dans le scénario à chaque fois !
Quelle réflexion superbe sur l'identité, le genre, l'effet d'une éducation totalement masculine sur une fillette et son évolution, la magie de l'image sacralisant un personnage, et la puissance de l'art dans la structure d'une personnalité, transcendant tous les clivages sociaux !!
Oui, parce que même s’il y a quelques scènes classiques du genre, passages obligés des dramas « fille en garçon » (quand le supposé garçon doit s’habiller en fille sous les yeux interloqués de quelqu'un pas au courant)mais ça n’a rien de burlesque, ou de romantique dans le genre « romance »car le jeune adolescent n’a jamais l’air « fille déguisée » ni sa façon de parler, ni son langage corporel, rien ne laisse penser qu’il y a déguisement, d’ailleurs ce n’en est pas un, c’est un mode de vie imposé depuis sa toute petite enfance, son père ayant senti qu’elle pourrait lui apporter la gloire, mais pas en fille !
Il y a donc la transformation évidente de l’héroïne, mais il y a en filigrane dans tout le drama une subtile allusion à la fluidité interchangeable des sentiments et des genres car le relation de Yoon Bok et de la gisaeng (merveilleuse Moon Chae Won ! ) s’intensifie peu à peu, ainsi d’ailleurs que celle de Yoon Bok et son maître(excellent Park Shi Yang) déjà fort troublé par le jeune garçon avant de savoir la vérité, ce qui d’ailleurs ne change rien de concret entre eux, car leur lien essentiel est et reste la peinture, et les scènes où ils peignent ensemble sont magnifiques, ainsi d’ailleurs que celles où la gisaeng joue du gayageum pour lui.
En arrivant au bout de ce préambule, vous allez dire, que c’est un drama ennuyeux, il ne s’y passe rien ! Mais que nenni !
Nos deux héros vont, en plus de leur travail de peintre pour le Roi, se changer en enquêteurs, puis découvrir peu à peu le passé secret de Yoon Bok, affronter la haines des envieux, et surtout la froide cruauté de la Loi qui interdit aux femme d’être différentes ! Il y a beaucoup d’émotion, parfois de l’humour et de l’ironie surtout dans les dialogues entre Hong Do et les peintres officiels qui le haïssent ! Il y a le suspens d’un concours qui opposera maître et élève ! Non, parole, vous ne vous ennuierez pas !
Le drama s’ouvre sur l’image de fin, donc il n’y a pas mystère : la fin n’est pas gaie, sans pour autant être tragique.
De plus la bande son est absolument magnifique, avec de nombreux morceaux de gayageum, de très belles chansons, qui n’entravent jamais l’histoire.
L’interprétation est plus que bonne, excellente. Les duels verbaux tout en sous-entendus vinaigrés entre Bae So Bin (le Roi ) et Lim Ji Eun (la Reine Mère)sont un régal, d’ailleurs les échanges verbaux en général sont très bien écrits, alliant le langage populaire et le langage de cour et son hypocrisie…
C’est vrai qu’il y a 20 épisodes, et qu’ils dépassent souvent l’heure, mais c’est vraiment pas un défaut, et de plus au point de vue historique, il est proche de la réalité, Kim Hong Do ayant été réellement un peintre célèbre, Yoon Bok aussi, mais on n’a jamais trop su si c’était réellement une femme déguisée ou un homme, car le peintre a disparu sans qu’on sache exactement ce qu’il/elle était devenu(e).
Le Roi Yeong Jo a réellement passé son règne à vouloir rendre justice à son père le prince Sado et il est considéré comme le modèle confucianiste de l’amour filial. La forteresse et la ville de Suwon furent créés par lui pour y venir et y rester proche du tombeau de son père. Ilest mort mystérieusement (?!) en 1800, ça vous aide à dater à peu près par rapport à notre histoire !
Donc, non seulement c'est un beau drama mais on s'y instruit sur l'histoire de la Corée!