Tampopo, ou les nouilles mènent à la parfaite appréhension du bonheur de vivre !
Ah ! L'Homme au costume blanc (l'excellentissime Koji Yakusho...)! Il n'a rien à voir dans l'histoire mais ses passages dans le film sont un régal...à tous les sens du mot !
Tampopo
L'affiche américaine, mais le film n'a riend'un western, sauf le chapeau de Goro !!
Profile
Movie: Tampopo
Romaji: Tampopo
Japanese: タンポポ
Director: Juzo Itami Pas vu ses autres films, il est décédé en 1997.
Writer: Juzo Itami
Producer: Seigo Hosogoe Juzo Itami Yasushi Tamaoki
Cinematographer:
Release Date: November 23, 1985
Runtime: 114 min
Language: Japanese
Country: Japan
Distribution :
Tsutomu Yamazaki (Goro) vus dans pas mal de films dont « Blade of the immortal »(Miike) « le bûcheron et la pluie » « Space battleship Yamato » « departure »(Oscar du Film étranger en 2009) et une kyrielle d’autres et deux dramas : Kurosagi et Ending planner
Nobuko Miyamoto (Tampopo) rienvu d’autre malgré une belle filmo !
Watanabe Ken (Gun) vu dans les films « lettres d’Iwo Jima » (C.Eastwood)"Le dernier samouraï »(Edward Zwick) et le drama « Ikebukuro West Gate park » mais une très belle filmo aussi !
Koji Yakusho (L’homme au costume blanc) énorme vedette au Japon, vu dans les films ; « the third murder » (Kore-eda) « le bûcheront la pluie » « Harakiri : mort d’un samouraï (Miike) « L’anguille » (Shohei Imamura) « Shall we dance? » avec une énorme filmo…
L’histoire :
Tampopo (Pissenlit en japonais) tient une petite gargotte de ramen. Elle est veuve avec un fils qui se fait malmener par ses copains de l’école primaire. Un jour un camion citerne s’arrête et le chauffeur et son co-équipier entrent manger. Comme les deux hommes trouvent les ramen mauvaises et qu’ils ont l’air de s’y connaître (surtout Goro le chauffeur au look de cow-boy), elle leur demande de lui apprendre.
Ce que j’en pense :
Cet apprentissage va donner lieu à plusieurs digressions toutes aussi savoureuses les unes que les autres, car pour les Japonais, la Cuisine est un art à part entière, comme la Poterie ou le Sabre et ce film est l’essence même du Japon.
La narrations est tout sauf linéaire : on se promène dans ce film en croisant des personnages différents plus ou moins reliés à l’histoire, ou même pas du tout comme le yakuza en costume blanc et sa maîtresse.
La cuisine en tant qu’art où tous les sens sont mis à contribution est la trame même du film(le yakuza et sa maîtresse nous prouvent que les plaisir du palais sont étroitement liés à d’autres plaisirs ! )
On y croise tous les milieux depuis des clodos jusqu’à un riche bourgeois et le lien commun est toujours l’art culinaire.
Petit à petit la margotte de Tampopo va devenir un petit restaurant où les gens font la queue, car tout est lié : l’aspect de la cuisine, l’allure de la cuisinière rendent la cuisine encore meilleure !
L'humour est toujours présent (Ah ! la scène de l’apprentissage de la façon de manger les spaghettis sans bruit, ou celle où les clochards chantent…)
Et comme ce film est japonais, la fin est parfaite, heureuse, mais avec une légère et douce mélancolie, quand le camion-citerne s’éloigne pour la dernière fois sur son autoroute !
Courrez à votre médiathèque, et s'il n'y est pas, exigez-le en urgence ! Ce film est une potion magique, une tranche de pur bonheur qui devrait être remboursée par la sécurité sociale. Impossible de ne pas le finir le sourire aux lèvres avec l’envie irrépressible de se mettre au fourneau !!