La saveur des ramen, film chaleureux, émouvant et nourrissant ...!
Comment se parler, se connaître, se pardonner et s'aimer à travers la cuisine...
Profil
Titre : La Saveur des rāmen
Titre original : Ramen Teh (情牽拉麵茶)
Réalisation : Eric Khoo
Scénario : Tan Fong Cheng et Wong Kim Hoh
Photographie : Brian Gothong Tan
Distribution : Art House et KMBO
Pays d'origine : Japon, Singapour et France
Genre : Drame
Durée : 90 minutes
Distribution :
Takumi Saitō : Masato (vu dans Hirugao, Boku ni ita jikan, Brothers Karamazov, Yae no sakura, boys on the run…
Jeanette Aw Ee-Ping : Mei Lian
Mark Lee : Wee
Beatrice Chien : Madam Lee
Tsuyoshi Ihara : Kazuo, vu dans « lettres d’Iwojima »…
Tetsuya Bessho : Akio, vu dans « Gunshi kanbe,...
Seiko Matsuda : Miki, vue dans Hana Kimi (la principale)…
L’histoire :
Masato travaille avec son père dans leur restaurant de ramen. A la mort soudaine de celui-ci Masato décide de partir à Singapour où son père avait rencontré sa mère et où il est né. Il veut retrouver le goût de la cuisine de sa mère morte dans son enfance, et apprendre en particulier la recette du bak kut teh de sa mère et l’associer aux ramen de son père. Il va découvrir bien des choses aussi, une famille ignorée, et le poids de la guerre toujours présent …
Mon avis :
C’est un film a aller absolument voir avec le ventre bien rempli, sous peine de souffrir de fringale tout du long de la projection, car la cuisine, la nourriture, le repas sont des éléments essentiels du film. D’ailleurs je me suis mise en quête de la recette de soupe d’os de porc aussitôt finie la séance !
Ce film est délicieux, chaleureux et en même temps très émouvant. Masato va comprendre bien des choses du passé de ses parents, découvrir aussi l’impact que l’occupation japonaise a eu sur les peuples conquis, chose qui n’est pas vraiment enseignée au Japon, et le choc est brutal. L’élément le plus touchant et le plus convaincant du film est l’utilisation de la cuisine comme d’un langage à part entière permettant de franchir les douleurs du passé, la barrière de la langue, et d’apporter pardon et rédemption d’une façon charnelle, primitive et indiscutable. C’est un pur moment de bonheur simple qui réchauffe l’âme, et le corps, si on se met ensuite aux fourneaux !
Commentaires
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