Dans Edinburgh, vers le Château...
Nous voilà parties à la découverte de la ville, avec comme buts principaux un marché, et le Château. Cela nous donne l’occasion à nouveau de découvrir l’aspect si particulier d’Edinburgh, sa « sombritude », et ses différents niveaux !
Quand c’est écrit en français, c’est soit la cuisine, soit le vin !
Wikipedia
Greyfriars Bobby (1856-1872) est un chien de race Skye Terrier qui vécut à Édimbourg au XIXe siècle. L'histoire vraie a été romancée par l'américaine Eleanor Atkinson dans une nouvelle publiée en 1912 et adaptée par Walt Disney Pictures en film en 1961 sous le nom Bobby des Greyfriars.
En 1856, le chômage faisant rage en Écosse, un ancien jardinier, John Gray, partit de la campagne vers Édimbourg avec sa famille. Il obtint un emploi de policier et eut droit à un chien de garde. Il obtint ainsi de ses supérieurs un chiot Skye Terrier qu’il nomma « Bobby ». Tous les jours à treize heures pile, sonnées traditionnellement par un coup de canon depuis le Château d'Édimbourg, l’homme et le chien allaient dans un petit restaurant où Gray donnait à Bobby une brioche, puis un os.
Deux ans plus tard, Gray mourut de tuberculose. Le jour des funérailles, plusieurs témoins reconnurent Bobby, en tête du cortège funèbre, qui suivait le cercueil. Puis, la cérémonie terminée, le chien disparut. Il ne revint jamais dans la famille de Gray.
Le lendemain, le gardien du cimetière de l’église de Greyfriars, au sud du château d'Édimbourg, où était enterré John Gray, fut surpris de découvrir Bobby couché sur la tombe de son maître. Le lieu étant interdit aux animaux, Bobby en fut donc chassé. Mais le lendemain, puis encore le surlendemain, Bobby revint la nuit malgré le gardien qui le chassait à chaque fois. Finalement, voyant une telle fidélité, ce dernier eut pitié du petit chien et obtint une dérogation de la ville qui autorisait Bobby à rester.
Ce ne fut qu’au bout de trois jours que Bobby, forcé par la faim, dut sortir du cimetière. Le restaurateur fut alors surpris de voir Bobby arriver tout seul à treize heures pile pour sa brioche et son os. Après avoir avalé son repas qui lui fut donné de bon cœur, Bobby revint se coucher sur la tombe de son maître. Dès lors, il ne la quitta que pour aller manger à son restaurant attitré.
Plus tard, il se prit d’amitié pour un soldat d’Édimbourg et le suivait quand ce dernier allait au château sonner le coup de canon marquant treize heures. Puis ils allaient tous deux prendre leur repas au restaurant où allait déjeuner John Gray, puis ils se séparaient. Mais en dehors de ce moment, Bobby ne voulait accompagner personne. Bien des familles voulurent adopter le chien, mais lui se mettait à chaque nouveau foyer à hurler de manière si sinistre qu’il était toujours autorisé à repartir, et il revenait sans surprise au cimetière. Cependant, dans la seizième et dernière année de sa vie, il accepta, vieux et fatigué, de rester la nuit chez les Traill, la famille propriétaire du restaurant où il allait prendre son repas.
C’est chez ces derniers que, par une froide matinée d’hiver 1872, Bobby fut trouvé mort. Il avait veillé sur la tombe de son maître pendant quatorze ans. La même année, la baronne Angela Burdett-Coutts fit construire près du cimetière une fontaine surmontée d’une statue de Bobby grandeur nature, œuvre du sculpteur William Brodie (en), toujours visible aujourd’hui. Le Huntly Museum d’Édimbourg expose aussi des photos et des objets de Greyfriars Bobby, comme son collier.Greyfriars Bobby reste depuis plus d’un siècle un symbole de fidélité pour les Écossais, et leur chien national.
L’église et la tombe de Bobby
Balade, à la recherche du marché…
Le Château, dominant les toits mais en fait lest vraiment isolé de la ville !
On a trouvé un marché, pas celui prévu, mais un marché quand même ! je demande aux personnes l’autorisation de les prendre, et ils acceptent tous, charmants, souriants comme d’ailleurs toutes les personnes rencontrées !
Et nous tombons sur un boulanger (français, naturellement, mais là c’est son vendeur, Ecossais parlant un français parfait !)
On le voit, on tourne autour…
Un jeune artiste…
Bon, voilà le marché prévu initialement, sur le chemin du château !
Un stand de miel et de bougies en cire d’abeille :
Non, ça ne se mange pas, ce sont des savons… Et ça sentait bon !!!
Une marchande de venaison !
Nous sommes sur la rampe qui tourne autour de la colline où se trouve le château, et on peut se rendre compte du fossé qui le sépare des maisons.
Hé ! Notre premier Highlander joueur de cornemuse !
On arrive au niveau de la première entrée du château :
C’est une résidence royale, donc il y a la Garde !
Robert le Bruce (le Roi)
Wikipedia :
Robert Ier d'Écosse, également appelé Robert de Brus (en normand), Roibert a Briuis (en écossais médiéval), Robert the Bruce ou Robert Bruce (en anglais moderne) est un monarque écossais, né le au château de Turnberry et décédé le 7 juin 1329 à Cardross. Comte de Carrick, appartenant à la maison Bruce, il est roi d'Écosse de 1306 à 1329.
Mel Gibson… Euh, non, William Wallace :
William Wallace est un chevalier écossais né vers 1270 à Ellerslie et mort le à Londres. Il mena son peuple contre l'occupation des Anglais sous le roi Édouard Ier d'Angleterre. Son rôle pendant les guerres d'indépendance de l'Écosse fut tellement décisif pour le sort de son pays que sa vie prit une dimension légendaire.
Son horrible exécution va vivifier le sentiment nationaliste écossais, et d’autres hommes se sont dressés contre l’Angleterre, en particulier Robert Bruce. En 1314, les Écossais, sous le commandement de Robert Bruce, qui s'était rallié les nobles et proclamé roi d'Écosse, défait l'armée anglaise à la bataille de Bannockburn, et assurent, à la fin de la guerre, l'indépendance de l'Écosse en 1328.
Premier aperçu sur la ville
Impressionnant, non ?
De l’or même sur les gouttières :
Nous voilà sur l’esplanade , haut de la partie ronde qui ressemble à une énorme tour, et là la vue est sublime sur la ville, et l’estuaire (the firth of the Forth, essayez de le dire vite !! ^^)
Dans la grande salle, les fenêtres invitent à la conversation !
Wikipedia
Le Mémorial national écossais de la guerre (Scottish National War Memorial) est un monument commémoratif de la Première Guerre mondiale, situé dans le Château d'Édimbourg, capitale de l'Écosse. Ce mémorial honore la mémoire des soldats ayant servi dans les régiments écossais au cours des deux guerres mondiales et dans les autres conflits des XXe et XXIe siècles.
Inauguré le 14 juillet 1927, le mémorial fut construit dans la cour d'honneur du château d’Édimbourg en face du Grand Hall, salle de banquet du XVe siècle.
On ne peut y prendre de photo, mais en voici l’arrière :L’esplanade bordée de créneaux et de canons:
Le logis de la Reine (Marie Stuart, qui fut brièvement reine de France quand elle était mariée à François II, le premier des enfants de Catherine de Médicis, et qui régna très peu de temps, de 1559 à 1560).
Il y a une Garde, donc il y a la relève de la Garde :
…et là ma batterie a rendu l’âme ! Cependant je voudrais parler de la chapelle de Ste Margaret
Margaret d'Écosse (morte le 16 novembre 1093) est une princesse anglo-saxonne de la maison de Wessex qui devient reine d'Écosse en épousant le roi Malcolm III vers 1069-1070, après la conquête normande de l'Angleterre. Elle lui donne huit enfants, dont trois futurs rois d'Écosse. Ayant fait preuve d'une grande piété tout au long de sa vie, elle est canonisée en 1250. C'est la sainte patronne de l'Écosse, et bon nombre d'églises et autres établissements publics lui sont dédiés dans la région et ailleurs.
Photos glanées sur Internet :
Cette toute petite chapelle était ce que j’ai préféré du château !
Commentaires
Je découvre ton blog Clinchamps, bravo !
Ravie qu'il te plaise !!