Shikoku 2013, les derniers temples et le dogo onsen...
Nous avons commencé par faire les temples 48 et 49 que la pluie nous avait fait abandonner la veille. Pas de montagne, que de la route en vallée, mais je me souviens qu’à la fin de la journée quelqu’un avait calculé que nous avions fait 20 km !!
Nous sommes tombés sur un petit édicule au carrefour de deux petites routes :
On nous explique que cette petite construction abrite une machine à séparer les grains de riz de leur balle. Les gens apportent leur sac de riz, le passe à la machine et repartent avec le riz bien blanc et la balle…
Le monsieur nous montre le riz avant et après…
Ce système convient aux petites rizières familiales de la vallée !
Nous voilà au temple Sairinji, 48ème du pèlerinage. Et je me rends compte alors que j’ai oublié mon livre de calligraphies à l’hôtel ! Je n’aurai donc pas les 4 dernières ! Furieuse je suis !
Des henro (pèlerins japonais) devant la porte du temple.
Et toujours ce style de formatage et de taille des arbres, typique de la région :
Au long du chemin un torii nous signale un sanctuaire shintô, mais nous ne nous y arrêtons pas, nous serons bouddhistes jusqu’à la fin du voyage !
les rivières sont très souvent canalisées, et je me demande à quoi servent ces plots de béton dans le lit ? Briser le courant peut-être ?
Le temple suivant : le Jodoji.
Ce temple datant du 14e siècle est le premier à être visible depuis le chenal quand on entre dans le port d'Onomichi. Le splendide bâtiment principal, la pagode et l'ensemble du site du temple ont été classés trésors nationaux.Encore un torii…
Le 50ème temple, le Hantaji
La tour de la cloche et son magnifique plafond à caissons illustrés :
On a repris la marche, vers Matsuyama, longeant des potagers…
…ou cette boulangerie-pâtisserie à l’enseigne en franponais :
Nous voici au dernier temple de notre périple, Ishiteji 51 ème temple, dominé par cette énorme statue :
Cet escalier y mène.
Pour entrer on franchit un ruisseau sous la garde de Kukai :
Une allée de boutiques qui me rappelle (en plus petit) celle d’Asakusa et du senoji :
Il y a énormément de pèlerins et de fidèles; beaucoup de fumée d’encens… Bien sûr je ne les prends pas en photo !Il y a un feu sacré qui brûle et des gens priant autour…
Un moine se dirige vers un petit pavillon :Derrière s’ouvre cet étrange tunnel creusé sous la colline :
Je ne sais plus à quoi il correspond !
Un autel :La tour de la cloche :
Ce temple ne ressemble pas à ceux déjà rencontrés.
Vers la sortie, nous remarquons cette statue dans l’arbre :
Cette fois nous allons dans Matsuyama, vers le plus ancien onsen (bain thermal)du japon, datant de l’ère Edo, le Dogo Onsen.
Toujours les belles plaques :
Nous traversons (au pas de course, malheureusement )un beau parc :
Petit repos : un tram. On s’assoit !
Le Dogo Onsen Honkan
Dogo onsen est la plus ancienne source thermale du Japon (plus de 3000 ans) et les bâtiments de bois en forme de château bâtis autour datent de 1894.
J’emprunte la photo aérienne au beau blog « un gaijin au Japon »
http://www.gaijinjapan.org/dogo-onsen-honkan/
Ce bâtiment, sublime en extérieur comme en intérieur, a fortement inspiré Hayao Miyazaki pour son film « Le voyage de Chihiro », de son propre aveu. Mais il a aussi inspiré l’écrivain Natsume Soseki (que l’on retrouve sur les billets de 1.000 Yens) pour son œuvre Botchan, qui prend en partie place dans le Dogo Onsen Honkan.
Nous avons bénéficié de cette formule :
Formule 2 :
accès au bain Kami no Yu
Durée maximum : 60 minutes
Horaires : entre 06H00 et 22H00 (dernier accès à 21H00)
location d’un Yukata
accès à la salle de repos commune au deuxième étage
thé et Senbei
Tarif adulte : 840 Yens
Tarif enfant (2 à 11 ans) : 420 Yens
La salle de repos (avec thé et petit gâteau…)mais pour une heure seulement !
C’est là que je me suis couverte de honte en perdant la clé de mon casier à chaussure… Il a fallu aller chercher une responsable,et heureusement que je me souvenais à peu près de l’endroit du casier en question !
Comme nous n’avions pas encore assez marché, nous avons entrepris la montée (vraiment rude) vers le château de Matsuyama, fermé car la nuit était tombée :
Redescendus, nous sommes allés manger la chose la plus délicieuse de mon séjour : de la bonite grillée au feu de paille… C’était si bon que je n’ai pensé à photographier que l’entrée (et le serveur, très mignon !! )
Retour à l’hôtel et le lendemain départ !
Commentaires
ha, je l'avais oubliée cette histoire de clef du casier :D
Sinon je vais tenter une idée au sujet de la rivière canalisée:
théorie 1: je suppose que c'est pour éviter que les rives ne s'écroulent dans le lit de la rivière en cas de tremblement de terre. Et je suppose aussi que les plots sont liés à ça aussi.
Théorie 2:Ou alors en cas de brusque montée des eaux en période de typhon, pour éviter que l'eau ne file tout droit en emportant tout, je suppose que ça doit être une question de mécanique des fluides et de micros tourbillons
( C'est le Voyage de Chihiro qui me souffle cette 2° possibilité, lorsqu'elle explique vers la fin qu'elle est tombée dans une rivière en crue étant toute petite, mais que depuis la rivière a été canalisée et qu'il n'y a plus de danger)
Merci de ton commentaire ! Je suppose aussi que les plots en béton ont à voir avec la mécanique des fluides !! ^^