Un jardin dans la Sarthe : le Petit Bordeaux ( I )

Le jardin d'un homme qui pendant 35 ans l'a construit avec amour...

Le beau jardin remarquable du petit Bordeaux, près du Mans (1ère partie) 
Au bord de la route une annonce discrète : 

Au bout d’une longue allée ombreuse on pénètre dans le jardin, par une entrée discrète entre fleurs et plantes. 
Le propriétaire et créateur du jardin vient nous encaisser nos entrées.

On peut voir la photo du terrain en 1986, avant que le propriétaire entame ses travaux :

Quelques ravissantes maisons dont il habite l’une et dont l’autre abrite les toilettes

et le sentier s’ouvre sur un espace de pelouse cerné d’arbres. 

Un parcours est numéroté afin que nous ne croisions pas les éventuels autres promeneurs (covid oblige) mais il n’y a que nous. Les sentiers sont très ombragés, la végétation est touffue et variée.

 

Parmi toute cette verdure, l’éclat cuivré des érables japonais attire le regard. 

L' érable du Japon Dissectum Garnet et ses feuilles dentelées.

Nichée dans un bosquet une statue :

Sur le fond d’un bosquet de bouleaux l’érable palmarium verdit légèrement en été puis flambera à nouveau en automne. 

Erable du Japon Parpareum

J’ai toujours été fascinée par les plantes fossiles, apparues sur terre des millions d’années avant nous et toujours là !

La plus connue est le fameux ginkgo biloba (l’arbre au 40  écus) 250 millions d’années et les fougères arborescentes 150 millions d’années… Ces témoins vivants du passé de notre planète me font rêver ! Ici, celles que j’ai découvertes avec étonnement .

J’y ajoute celles qui poussent naturellement en Nouvelle Calédonie ainsi que le pin colonnaire également plante fossile de l’âge du gingko, et qui pousse en s’inclinant vers l’équateur… phénomène inexpliqué jusqu’à aujourd’hui ! 

Le jardin comporte plusieurs étangs, certains fleuris de nymphéas… Ici l’eau est dormante, verte et lisse… Miroir du ciel, ou des feuillages… Dans les contrastes de l’ombre et du soleil.

Les nymphéas pâles sur la surface vernissée de leurs feuilles… 

Eau verte dans un fouillis d’arbuste où se perd un rhododendron. Au cœur de l’étang la flamme d’un reflet d’érable… 

Un chemin d’eau presque invisible entre les buissons des berges fleuries de rhododendrons et de géranium vivace. Les lotus se dressent au milieu. 

Le chemin d’eau aboutit à un autre étang où se reflète le ciel.

l n’y a pas de jardin sans roses, ici elles se cachent, ou flamboient, grimpent, dans des couleurs rares ! 

Voyez-vous le bourdons ?

Certains arbres sont très hauts, comme ces bouleaux, et ce conifère dans lequel un rosier pompon a grimpé et s’est confortablement installé :

jamais vu ces roses avant : bouton jaune pâle, et puis cette tâche d’encre au cœur épanoui ou d’un rose de chair…