Xt_param = 's=573309&p='; try {Xt_r = top.document.referrer;} Xt_param = 's=573309&p='; try {Xt_r = top.document.referrer;}

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Octobre 2013, reprise de contact avec le Japon à Ikebukuro !

    Kanpaï :
    Grand quartier de l'arrondissement de Toshima, la très animée Ikebukuro offre une concentration idéale de l'ambiance Tokyoïte, à son nord-ouest. Le quartier est principalement célèbre pour sa gamme de loisirs et la variété offerte en termes de spots shopping et gastronomie.
    Sa gare voit passer chaque jour plus d'un million de passagers, ce qui en fait la seconde plus fréquentée après l'indétrônable Shinjuku.

    C’est un lieu intéressant, bien situé et les prix des hébergements sont plus abordables;

    C’est aussi un pendant d'Akihabara spécialisé pour les femmes, comme la zone appelée "Otome road" qui héberge de nombreuses boutiques pour otaku féminines.

    Ikebukuro

    Ikebukuro

    Les bagages déposés, il faut continuer jusqu’au soir à visiter le quartier pour atténuer les 8 heures de décalage horaire !
    Mais d’abord le premier restaurant du séjour pour découvrir le shabu-shabu !

    P1070192.jpg

    WIKI :
    Le shabu-shabu est une variante japonaise de la fondue chinoise, proche du sukiyaki. Shabu-shabu est l’onomatopée japonaise correspondant au bruit de la viande plongée dans le bouillon chaud.
    Le shabu-shabu est d'origine mongole,utilisant des tranches fines de mouton2.
    En 1952, un restaurant d’Osaka, le Suehiro, importa ce plat en l'adaptant au goût japonais. Le mouton n’étant pas très courant au Japon, il a donc été remplacé par le bœuf, très apprécié des Japonais, surtout celui de Kobe.
    Trois ans plus tard, un restaurant tokyoïte, le Zakuro, se mit à servir le shabu-shabu. Rapidement, ce plat devint populaire dans tout le Japon.

    Ikebukuro

    Nous voilà repartis dans Ikebukuro, dont le symbole est la chouette, que l’on retrouve un peu partout :

    Ikebukuro

    Ikebukuro

    Ikebukuro

    Ikebukuro

    Le lendemain, je suis attirée hors de ma chambre par des cris rythmés (yashaaa ! yashaaa ! )et le son d'un  tambour . Je me précipite au balcon au bout du couloir de l'hôtel et je vois un groupe d’hommes tous vêtus pareil portant sur des gros brancards comme une grande châsse dorée.

    Ikebukuro

    En fait nous avons la chance qu’il y ait un matsuri dans le quartier !
    Les matsuri sont des festivals et fêtes populaires japonaises qui se déroulent dans pratiquement toutes les localités. La plupart d'entre elles sont liées à une célébration religieuse, le plus souvent shintō.
    En fait il est question de quartier, ou même de rue, ou même d’immeuble  dont les habitants forment un genre de comité pour l’organiser. On les reconnaît au happi (kimono court) qui est particulier à chaque communauté.

    Ikebukuro

    Ikebukuro

    Il était midi, il faisait 30° (en octobre), le temps était radieux et il y avait foule !

    Ikebukuro

    Ici, le rite est shinto, et les porteurs promènent ce jour-là le Dieu dans son sanctuaire portatif, le mikoshi. ce qui est amusant c’est que les porteurs ne se contentent pas de marcher en procession, mais avancent par sauts en rythmant la cadence yasha, yasha…

    Ikebukuro,matsuri

    Ce ne sera pas un « hadaka matsuri » où les porteurs sont quasiment nus, là ils sont habillés…dommage, non ?

    Ikebukuro,matsuri

    Ikebukuro,matsuri

    Parfois le principe est utilisé par des associations pour manifester leur opinion sur un problème, là, c’est contre quelque chose, mais j’ignore quoi, mais il y a les yeux de la chouette sur les tee-shirts des porteurs !

    Ikebukuro,matsuri

    Il existe aussi des mikoshi miniatures pour que les enfants eux-mêmes puissent participer (très bein encadrés !):

    Ikebukuro,matsuri

    Ikebukuro,matsuri

    Ikebukuro,matsuri

    Ikebukuro,matsuri

    Les amateurs de taïko (tambour)en profitent pour montrer leur talent :

    Ikebukuro,matsuri,taïko

    Wiki :
    La pratique du taiko (ou wadaïko) fait appel à un travail corporel exigeant tel qu'on le retrouve dans beaucoup de pratiques telles que les arts martiaux traditionnels. Faire le « bon son » demande un ancrage et une stabilité du bassin qui permet d'accéder à la souplesse, le silence intérieur et à la joie profonde que procure cette pratique.
    En ce sens, le taiko peut être considéré, selon les sensibilités, comme une musique, un art martial, une méditation ou une danse. Chaque groupe développe généralement plus fortement l'un de ces aspects.

    Ikebukuro,matsuri,taïko

    Autour de la grande place d’Ikebukuro west gate park et de son vaste bassin, les stands de nourritures se sont installés, et ça sent très bon!

    Ikebukuro,matsuri,taïko

    Je choisis de délicieux gyosa :

    Ikebukuro,matsuri,taïko

    L’extrémité de la place est occupée par un vaste podium où les groupes de taïko vont se produire les uns après les autres :

    Ikebukuro,matsuri,taïko

    Ikebukuro,matsuri,taïko

    Ikebukuro,matsuri,taïko

    Ce groupe a choisi de figurer des personnages du bestiaire mythologique japonais (j’ai reconnu le kitsune (renard)  à qui beaucoup de pouvoirs magiques sont attribués, et j’ai pensé aussi aux yokaï, créatures fantastiques du folklore japonais.)

    Ikebukuro,matsuri,taïko

    Ikebukuro,matsuri,taïko

    Ikebukuro,matsuri,taïko

    Ikebukuro,matsuri,taïko

    Ikebukuro,matsuri,taïko

    Le taïko moderne (du XXè siècle) permet maintenant  la participation de femmes dans les groupes, comme celui qui s’installe maintenant.

    Ikebukuro,matsuri,taïko

    Ikebukuro,matsuri,taïko

    Ikebukuro,matsuri

    Ikebukuro,matsuri,taïko

    Un joueur de shinobue (flûte de bambou) ajoute sa mélodie mélancolique :

    Ikebukuro,matsuri,taïko

    Un autre ensemble un peu plus loin.

    Ikebukuro,matsuri,taïko

    Un ami japonais m’a ensuite emmenée dans un très beau jardin, le parc de Shakujii.

    Wiki :
    Le parc de Shakujii (Shakujii Kōen) est un parc public fondé en 1959, et c'est l'un des plus grands parcs de la métropole, après le parc Ueno.
    Le parc comprend deux étangs, le Shaku-jii et le Sanpō-jii, Au XXe siècle, le parc est devenu un populaire site d'observation ornithologique, de promenade et de relaxation.
    La première partie du parc est aménagée pour les loisirs :

    shakujii-koën

    Il n’est pas très large mais tout en longueur et sa partie extrême est bien plus sauvage, avec de nombreux oiseaux, dont des hérons.

    shakujii-koën

    shakujii-koën

    shakujii-koën

    Les vestiges du château de Shakujii datent de l'époque de Kamakura (1185-1333), ou plus tôt, ce qui permet de savoir que le site était utilisé et considéré comme stratégiquement important pendant de nombreux siècles.

    shakujii-koën

    Petits sanctuaires shinto :

    shakujii-koën

    shakujii-koën

    Belle découverte que ce parc ! Tout à fait au bout, dans le bois, un joueur solitaire de shakuhachi (flûte)dans le soir tombant a rendu cette balade magique !